Neverwhere review – Liberation
Roussel, Frédérique, “Neverwhere”, Liberation, 25 May 2001, p.30
«A son arrivée, il avait trouvé Londres immense, bizarre, fondamentalement incompréhensible. Seule la carte du métro, cette élégante représentation topographique multicolore des lignes et des stations, lui imposait un semblant d’ordre.» Derrière ces entrelacs ponctués de stations aux noms historiques – Earl’s Court, Marble Arch, Blackfriars, Angel – se meut une humanité insoupçonnée: le Londres d’en bas. Le brave Richard Mayhew, employé dans une société de Bourse et sur le point de se fiancer avec l’impeccable Jessica, va y être catapulté malgré lui. Sous les pieds des Londoniens grouille une gigantesque cour des Miracles. Odeurs et couleurs garanties. Avec ses créatures féeriques et sanglantes, l’under-ground de Neil Gaiman rappelle des divagations oniriques. Terrorisant et ensorcelant.